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 Corruption, détournements et scandales financiers d'Algerie

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RastaCool
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MessageSujet: Corruption, détournements et scandales financiers d'Algerie   Corruption, détournements et scandales financiers d'Algerie EmptyDim 24 Jan - 13:52

Sonatrach : Fuite du cerveau responsable du scandale
20.01.2010 Par Abdelwahab Boukrouh/Zineb A.
Echourouk

Des sources proches du ministère de l’énergie et des mines ont révélé qu’une des personnes les plus proches de Chakib Khelil, haut cadre au ministère a pris sa retraite anticipée peu de jours avant que le scandale de Sonatrach n’éclate. Le plus étonnant est que cette personne aurait touché des indemnités de retraite très confortables approchant les 800 millions de centimes, et rejoint la Suisse après avoir vendu tous ses biens en Algérie et décroché un contrat de travail avec une société helvétique en relation d’affaires avec le groupe Sonatrach.

* Ce cadre dont le nom est souvent cité dans l’enquête de l’affaire Sonatrach, a quitté définitivement le territoire pour avoir eu vent que les cadres inculpés allaient lui faire porter la responsabilité de plusieurs dépassements. Donc le gros poisson a pris le large, laissant le menu fretin porter le chapeau. Ce même cadre avait trempé auparavant dans le scandale de la liquidation de la société mixte algéro-américaine Brown Root &Condor, et transféré tous ses privilèges à la société Saipem-Algérie spécialisée dans les projets pétroliers, la prospection des hydrocarbures et la réalisation de pipe-line dont ENI l’italienne possède plus de 43% des actions.

* Saipem a bénéficié du démantèlement de la société mixte Brown Root &Condor B.R.C. dont Sonatrach possédait 51% des parts, et la filiale de la société américaine Halliburton de l’ancien vice-président Dick Cheney 49%. Elle a été dissoute en 2007 dans des circonstances obscures, après une fuite à propos de passation de marchés suspects entre BRC et Sonatrach. Son président directeur général Abdelmoumène Ould Keddour a alors été condamné, pour divulgation de secrets d’Etat à des parties étrangères, à une peine de 30 mois qu’il purgera à la prison de Berrouaghia.

* Les milieux bien introduits aux États-Unis et ailleurs savent pertinemment que la société Kellogg Brown &Root permet à la plus grande puissance au monde de garder un œil sur les pays où est implanté ce groupe. Le groupe en question a réussi à s’introduire en Algérie dans des conditions étranges et plus étrange encore sera sa dissolution, après qu’un bus de la société ait été, le 10 décembre 2006, la cible d’une attaque terroriste à Bouchaoui à Alger entrainant deux morts.

* Ce qui subsistait de la société dissoute a été transféré au nouveau chouchou, Saipem-Algérie qui a remporté en un temps record, ne dépassant pas les trois ans, des projets estimés à 10 milliards de dollars. Pourtant son cahier des charges ne supportait pas plus de 30 millions de dollars en 2006 à un moment où Brown Root &Condor était à l’aise et arrachait des contrats se montant à plus de 187 milliards de dinars, comme les travaux de réhabilitation du siège du ministère de l’énergie et des mines, des projets de constructions dans les secteurs des hydrocarbures et des travaux publics. La société, qui employait deux mille ingénieurs, a réalisé en 2005 un chiffre d’affaires dépassant les 2 milliards de dollars, ce qui reflétait une bonne santé financière. Toutefois, elle a été dissoute une année après. Ceci suscite, par conséquent, des interrogations sur les conditions de son démantèlement, le transfert de ses opérations à la société italienne Saipem et l’emploi de centaines d’ingénieurs qui étaient auparavant employés par Brown Root &Condor. Autre élément étrange; 40% des ingénieurs ont préféré repartir à l’étranger au lieu de revenir à Sonatrach qui était indirectement dirigée par le ministre de l’énergie et des mines personnellement.

* Il est clair que la crise à Sonatrach découle notamment du manque de transparence dans le recrutement et la gestion de marchés colossaux dont les algériens n’ont aucun détail via la presse contrairement aux marchés relatifs à l’autoroute Est-Ouest et autres grands projets.

* Ainsi, après la dissolution de la société Brown Root &Condor, ses anciens responsables ont été employés par Saipem-Algérie qui leur a offert des salaires faramineux, les classant dans la catégorie des consultants étrangers pour pouvoir leur attribuer un salaire de plus de 10 mille dollars par mois en devises.
* Après avoir repris tous les projets de la «défunte» société, Saipem a glané des dizaines d’autres projets avec le ministère de l’énergie, les groupes Sonatrach et Sonelgaz et la société italienne A.B.B. spécialisée en électroménager, profitant entre autres de la relation familiale directe existant entre le patron d’A.B.B. et le directeur financier de Saipem-Algérie.

* A Alger, certaines parties bien informées pensent que Saipem-Algérie ne fait qu’exécuter autrement la politique de Brown Root &Condor. Ce qui laisse présager sa dissolution également s’il y a suspicion de transactions douteuses entre Sonatrach et les autres sociétés pétrolières étrangères qui travaillent en Algérie en partenariat avec Sonatrach.

* Saipem a pu aussi conserver les avantages de B.R.C. en employant des parents qui sont d’importants responsables, surtout dans les sphères chargées de suivre les passations de marchés à des milliards de dollars dans le groupe Sonatrach et le secteur énergétique algérien en général.

* Grâce à l’excellente relation qu’entretient la société avec des parties influentes au ministère de l’énergie, Saipem a fait une entrée remarquable dans le secteur de l’énergie et a remporté depuis 2006 d’importants contrats qui ont dépassé les 10 milliards de dollars, dont le contrat avec la Sonatrach, et le groupe First Calgary Petroleums à plus de 1,85 milliards de dollars en mars 2009 pour la réalisation d’un projet gazier dans le bassin de Berkine ainsi que sur le projet de production d’urée et d’ammoniac à Mers El Hadjadj pour un montant de 220 millions de dollars. La société a également eu une part du projet Med Gaz, et a remporté le marché de réalisation de pipe-lines entre Hassi R’mel et Arzew en octobre 2007 pour un montant de 200 millions de dollars. Elle soustraite, de plus, pour des sociétés françaises, italiennes et égyptiennes du secteur de la pétrochimie, comme pour le projet de Mers El Hadjadj entre Sonatrach et Orascom, et le contrat à long terme pour l’approvisionner en gaz naturel pour 25 ans à un tarif préférentiel, et qui induit des pertes en milliards de dollars au trésor public.
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MessageSujet: Re: Corruption, détournements et scandales financiers d'Algerie   Corruption, détournements et scandales financiers d'Algerie EmptyDim 24 Jan - 13:53

Chakib Khelil « l’innocent ignorant »
le 19 Janvier, 2010

C’est devenu presque une habitude chez l’omnipotent ministre de l’Energie et des Mines. Plaider « l’ignorance » devant l’avalanche de scandales de corruption qui éclaboussent le secteur de l’Energie, son domaine de compétence, est décidément un exercice qu’affectionne particulièrement Chakib Khelil.
« Je ne peux pas préciser les motifs des inculpations car je ne connais du dossier que ce qu’en a donné la presse. Je suis au même niveau d’information (que la presse). Je n’ai été informé par aucune institution. Je suis surpris comme vous », déclarait, ce dimanche, lors d’une conférence de presse, le ministre de l’Energie et des Mines. Alors que le PDG de Sonatrach, trois de ses vice-présidents, pas des moindres, et quatre directeurs occupant des postes névralgiques au sein de Sonatrach sont placés qui sous contrôle judiciaire, qui sous mandat de dépôt, englués dans des affaires de corruption et de népotisme, le très sérieux Chakib Khelil, droit dans ses bottes, surprend par l’invraisemblance de ses propos.

Se peut-il réellement que Chakib Khelil, un proche parmi les proches, fidèle parmi les fidèles du président Bouteflika, à la tête depuis 1999, du super ministère de l’Energie et des Mines, duquel dépend organiquement Sonatrach, le mastodonte national des hydrocarbures qui contribue à hauteur de 98% aux recettes en devises du pays, soit tenu à l’écart d’une opération « main propre » (ou chasse aux sorcières, c’est selon) d’une telle envergure et qui plus est, a pris pour cibles de très hauts dirigeants relevant de son secteur, accusés entre autres de corruption et de passation illégale de marchés publics ? Les déclarations du ministre paraissent, de prime abord, invraisemblables. Elles se veulent davantage un moyen de couvrir les impérities cavalières du staff dirigeant du département de l’Energie.

En février 2007, s’exprimant à la télévision publique après des mois de silence sur l’affaire de la société mixte algéro-américaine, BRC, Chakib Khelil campait déjà le rôle du ministre le « moins informé » du gouvernement.« Les seules informations que j’ai sont celles publiées, avec ma photo dans le Jeune Afrique intelligent. Tout le monde semble informé sauf moi », affirmait-t-il. a réplique du ministre d’il y a trois ans ressemble, à s’y méprendre, à celle servie, dimanche dernier, à l’opinion publique. Le scandale BRC, dont le préjudice financier (et moral) apparaît – pour l’heure, du moins – plus important que celui des malversations relevées par les enquêteurs du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) dans l’octroi de marché à deux bureaux d’études et de consulting et d’installation de surveillance dans le cadre de l’activité de transport par canalisation.

L’inspection générale des finances (IGF) a eu à enquêter sur 27 projets confiés à BRC par Sonatrach de gré à gré pour un montant global de 7300 milliards de centimes. Aussi vertigineux pouvait-il être, le montant du préjudice, estimé à plusieurs centaines de millions de dollars, n’a pas précipité la manifestation de la vérité. Comme dans toutes les affaires de corruption à grande échelle, où les noms de hauts responsables sont cités, l’affaire des marchés complaisants de gré à gré octroyé à Brown and Rooth Condor (BRC) (une joint-venture entre Sonatrach (51%) et une filiale de la compagnie Halliburton), risque d’être étouffée. A moins que ce ne soit déjà le cas !

Source : El-Khabar
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