RastaCool Admin
Messages : 907 Date d'inscription : 21/01/2010
| Sujet: Arnaque a la Deglet nour Mar 2 Fév - 12:12 | |
| ELLE EST ÉCOULÉE SOUS LE LABEL TUNISIEN SUR LES MARCHÉS PARISIENS Le grand détournement de la deglet nourPar : Khaled R.Une filière quasi abandonnée La filière phœnicole s’attend à une récolte meilleure que le demi-million de tonnes de dattes produit l’année dernière, fruit des efforts de rajeunissement des palmeraies entamés depuis plus d’une décennie. Mais les zones d’ombre demeurent dans le dossier du développement de la filière. Même si un programme d’intensification de la production est prévu pour les cinq prochaines années, aucune action concrète n’a été entreprise, en revanche, jusqu’à présent, pour protéger le label algérien de la Deglet nour, considérée comme la meilleure datte du monde. Au final, des exportations massives en contrebande vers la Tunisie de la datte algérienne conditionnée dans ce pays voisin, voire même subventionnée et commercialisée sur les marchés européens sous emballage tunisien. À notre connaissance, la logique de la protection de l’économie nationale sur ce point n’a jamais été poursuivie jusqu’au bout. Réunir les preuves de ce détournement organisé de la Deglet Nour locale, on s’en lave, en d’autres termes, les mains, pour des intérêts occultes. Du coup, nos frontières restent des “passoires”. Sur le marché intérieur, les prix de la datte restent élevés, un autre exemple du dysfonctionnement des circuits de distribution et de prédominance des pratiques spéculatives. Conséquence, la consommation de ce fruit aux valeurs diététiques indéniables reste peu encouragé au nord du pays. Côté exportation, la bataille de la quantité, de la qualité et de la conquête des marchés extérieurs est loin d’être gagnée, faute d’une réelle politique de soutien de cette filière. Conséquence : nombre d’unités de conditionnement au Sud ont mis la clé sous le paillasson. À noter que l’Algérie a un potentiel d’exportation d’au moins 100 millions de dollars. Elle réalise depuis plus d’une décennie moins du tiers de cette capacité. Ne disposant pas de la taille critique exportable pour dominer le marché européen, en raison des multiples entraves au développement de la chaîne production-conditionnement-commercialisation, notre pays voit s’envoler d’importants gains en devises, au profit de ses concurrents. Côté environnement, l’intégration de cette filière à l’industrie ne semble pas bénéficier de toute l’attention des pouvoirs publics. En l’occurrence, le projet de production de biocarburants à partir de la datte n’est curieusement pas encouragé. Le promoteur, lui, est courtisé par les Émirats arabes unis qui offrent un meilleur climat aux recherches dans le domaine des technologies vertes. Autant dire que la logique rentière continue de prévaloir dans le pays. Jusqu’à quand? Lire le dossier | |
|