Michael Schumacher a effectué ses premiers tours de roues au volant de sa Mercedes, lundi à Valence, pour les premiers essais du Championnat du monde 2010. L'Allemand savoure et ne cache pas son bonheur. "Je me sens comme un enfant qui a un jouet dans la main", avoue-t-il.
Les premiers tours de roues du septuple champion du monde, Michael Schumacher, au volant d'une Mercedes, ont animé le début de la saison 2010, dont les premiers essais se sont tenus lundi au circuit Ricardo Tormo de Valence. Toute la journée a semblé n'être tournée que vers ce seul évènement. La présentation dépassionnée de la nouvelle Toro Rosso, la STR5, dont les pilotes Sébastien Buemi et Jaime Alguersuari semblent bien partis pour jouer, au mieux, le ventre mou, n'a pas suscité de débordement d'enthousiasme. Le retour chez Ferrari du Brésilien Felipe Massa, meilleur temps lundi, malgré son très grave accident au dernier Grand Prix de Hongrie, a été moins suivi que prévu. Les premières boucles de Nico Rosberg chez Mercedes ont laissé l'audience de marbre.
Les journalistes ayant interrogé l'Allemand n'avaient que faire de ses impressions après sa première journée d'essais. Seul comptait ce qu'il pensait de son coéquipier, le septuple champion du monde, le "Kaiser" (l'Empereur) "Schumi", de retour en F1 à 41 ans après trois ans d'absence. "Nos rapports sont très bons. Il me respecte. Je le respecte. C'est un spectacle de l'avoir comme coéquipier. Je pourrais sûrement apprendre deux ou trois choses de lui qui me serviront dans le futur", s'est courtoisement exécuté Rosberg. Et l'ancien pilote numéro 1 chez Williams de lâcher ensuite, dépité : "Je n'ai jamais vu autant de journalistes dans ma vie. Mais il n'y a pas de problème"... juste avant que tous les micros ne l'abandonnent, Schumacher étant sorti de son camion.
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